Le numérique – Par Anita Nardon – 10-2001

Le numérique, nouveau médium de l’art, évolution, révolution ? Se demande la GPOA (fondée en 1972) qui, après une exposition consacrée à la gravure traditionnelle, passe au stade supérieur dans l’évolution technologique. Les possibilités sont énormes en ce domaine et l’on peut s’en servir pour des images commerciales mais aussi, et c’est tant mieux, pour exprimer sont émotion artistique sur mini-écran ou sur vaste toile. Pourquoi ne pas s’évader dans le paysage à la fois féérique et inquiétant de Pierre Clemens, s’interroger sur la mort avec Stephan Balleux, explorer l’espace avec Michel Cleempoel, etc. De Michel Mouffe à Philippe Decelle, en passant par J.P. Point (l’homme qui a donné ses lettres de noblesse à la sérigraphie) ce vaste éventail vaut le détour. A noter que la GPOA ne pratique pas que le prêt d’œuvres originales pour un montant dérisoire, elle se bat aussi pour sensibiliser le public ou les entreprises à une création actuelle de qualité. Cela s’appelle « éduquer le regard », une mission à laquelle Françoise Mortier s’attache depuis 1977.